Le premier album de Richard Marx fit l'effet d'une petite bombe lors de sa parution en 1987. Pourtant assez inégal, il comporte quand même des titres incontournables, qui sont devenus des classiques du genre.
Richard Marx naquit à Chicago dans l'Illinois en 1963. Durant son enfance il interpréta des chansons qui figuraient sur des spots publicitaires, pour son papa Dick Marx. Au début des années 80, une démo de Marx parvint à Lionel Richie, qui l'encouragea à venir à Los Angeles. On peut d'ailleurs remarquer sa première apparition sur l'album de ce dernier "Can't Slow Down" en 1983, en tant que choriste. Sa carrière était dès lors lancée, il écrivit des chansons pour Kenny Rogers, dont les tubes "Crazy" et "What About Me", ainsi que pour d'autres artistes.
Après avoir essuyé les refus de certaines "majors" pour trouver un contrat, le label EMI-Manhattan lui offrit son premier "deal", et l'album "Richard Marx" sortit en juin 1987. Le disque se classa 8e au Billboard 200, 3 millions d'exemplaires s'écoulèrent, avec cinq "singles" qui en furent extraits : "Don't Mean Nothing", "Should've known Better", "Endless Summer Nights", "Hold On To The Nights" et "Have Mercy".
La radio RFM contribua grandement a populariser le chanteur dans notre hexagone, en le diffusant énormément.
L'album s'ouvre sur le titre "Should've Known Better" (Richard Marx), (3e au Billboard Hot 100), il s'agit d'un rock, très carte postale Los Angeles, avec de très beaux arrangements et une mélodie qui fait mouche dès la première écoute ; "Don't Mean Nothing" (Richard Marx / Bruce Gaitsch) (3e au Billboard Hot 100) est le morceau de bravoure, très "highways", les guitares rythmiques de Bruce Gaitsch et de Joe Walsh y font pour beaucoup, et le solo de Walsh est superbe, les chœurs de Marx, Randy Meisner et Timothy B. Schmit sont merveilleux, c'est aujourd'hui un classique ; la première douceur de cet opus est "Endless Summer Nights" (Richard Marx) (2e au Billboard Hot 100), c'est une sucrerie de grande qualité, à apprécier un soir d'été en bonne compagnie, que de souvenirs ressurgissent à l'écoute de cette ballade et de son solo de saxophone par David Boruff ; je me demande encore pourquoi "Lonely Heart" (Richard Marx) n'en fut pas extrait comme "single", ce morceau est un "tube" en puissance, avec son refrain entêtant, cette "pop song" retînt en premier mon attention lors de l'achat du vinyle ; la ballade ultime pour "cœur à prendre" est illustrée par "Hold On To The Nights" (Richard Marx) (n°1 au Billboard Hot 100), une mélodie limpide et douce, le public américain ne s'y trompa pas et fit grimper cette chanson au sommet du Billboard ; avec "Harve Mercy" (Richard Marx) on retourne vers du rock mid-tempo, pour tout vous dire j'adhère beaucoup moins à ce titre, je trouve ce morceau un peu hybride, malgré un refrain un tantinet accrocheur ; "Remember Manhattan" (Richard Marx) est aussi un ton en dessous, les couplets sont assez faibles, ce genre de production convenait certainement très bien pour les années 80, mais ça a très mal vieilli aujourd'hui ; "The Flame Of Love" (Richard Marx / Jim Lang) se cherche ; tantôt lente, tantôt plus rapide, ce titre est hésitant, dommage ; "Rhythm Of Life" (Richard Marx / Michael Omartian) a également mal vécu le nombre des années, c'est loin d'être inoubliable ; par contre avec "Heaven Only Knows" (Richard Marx) on retombe dans la (presque) perfection, c'est la ballade que je préfère sur ce disque, c'est beau, bien arrangé, les arrangements et la production sont proche de ce que faisait Chicago à la même période, et il n'aurait pas dépareiller sur un album de ce groupe, une conclusion magnifique pour un album qui est, et je me répète, inégal. Si la deuxième partie avait été au niveau de la première, on aurait eu droit à véritable chef-d'œuvre!
Deux ans plus tard (1989), devait sortir ce qui sera le plus grand succès de Marx, l'album Repeat Offender.
Produit par Richard Marx, David Cole, Humberto Gatica
Enregistré et mixé par David Cole et Humberto Gatica
Chant, Claviers, Piano, Synthétiseurs, Programmations, Chœurs : Richard Marx
Batteries : Prairie Prince, John Keane, Tris Imboden
Basses : John Pierce, Nathan East, Patrick O'Hearn, Joe Chemay
Guitares : Michael Landau, Bruce Gaitsch, Joe Walsh
Claviers, pianos, synthétizeurs et programmations : Tom Keane, Michael Omartian, Rhett Lawrence, Jim Lang
Percussions : Alex Acuña, Paulinho da Costa
Saxophones : David Boruff
Les chœurs étaient assurés par : Fee Waybill, Timothy B. Schmit, Randy Meisner, Karyn White, Ruth Marx, Cynthia Rhodes
Les cuivres étaient arrangés par Jerry Hey, Michael Omartian et Richard Marx
et joués par : Jerry Hey, Gary Grant, Larry Williams, Bill Reichenbach
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Dernier commentaire :
AlainJo, je trouve Paid Vacation qui est sorti 1993, meilleur que Rush Street, c'est un très bon album. Son dernier vraiment bon...
posté le : May 2, 2020 17:03
posté le : May 2, 2020 13:27